Entre professionnel et amateur, entre « marais » et potager, entre entreprise agricole et carré d’amateur.

Mais il n’est pas impossible de franchir la barrière qui sépare les deux catégories, de vouloir faire son métier de la culture des légumes et quitter son bureau blafard, son entreprise qui nous sort des yeux, les  exigences exorbitantes demandées par la hiérarchie, les week-ends grignotés par les dossiers à rallonge, le train-train quotidien dont on ne comprend plus le sens…

Vivre en plein-air à contempler son marais coloré de mille légumes variés, semer, repiquer, palisser, récolter, organiser ses paniers et ses cagettes de livraisons, faire ses bottes de blettes, de carottes, de betteraves, de navets ou de radis, cueillir ses tomates, ses aubergines, ses melons, ses pastèques, ses choux, ses salades, etc., en pensant à ceux qui vont les acheter et s’en régaler : c’est tout à fait possible et si simple à réaliser.

L’Institut Moreau-Daverne vous attend…

Travail dans le potager

Non, le métier de maraîcher n’est pas d’être un désherbeur professionnel, un arracheur d’adventices indésirables au milieu des cultures ! Non, être maraîcher sur petite surface, c’est cultiver la vie, la nourriture de ses concitoyens, leur donner le plaisir des yeux et du palais.

C’est aussi accueillir ses amis ou des inconnus futurs amis sur son marais pour un « repas paysan » à l’heure de la pause déjeuner, laisser les promeneurs vagabonder au milieu des planches de légumes.

Etre maraîcher, c’est donner la vie à des milliers de jeunes plantes, les faire grandir pour qu’elles donnent les fruits, feuilles, racines qui serviront à perpétuer la vie des humains. En colorant leurs assiettes. C’est vivre sa vie d’agriculteur en plein-air, à sentir les caresses du soleil ou du vent, écouter la pluie battre sur les bâches de la serre quand il pleut. C’est écouter les oiseaux chanter malgré le bruit de l’urbanité environnante…

Au cœur de leur océan de légumes, des femmes et des hommes pensent à autrui, à leurs repas, à donner un peu de plaisir de vivre.

A tout le moins les personnes qui travaillent dans l’esprit de la tradition française de maraîchage à l’Institut Moreau-Daverne

A bon entendeur, faites leur confiance…